De la Loire à la scène
Imaginez la scène ! Nous sommes à deux pas de la Loire, au Liber’thés. C’est dans ce bar que ce soir je vais me produire. Nous sommes le 6 avril et il y a trois ans à cette même date je prenais la décision de vivre.
Puis un jour j’ai donné un coup de fil qui sans le savoir allait changer le cours de ma vie. Ce fut l’appel du 6 juin. Quinze jours et quinze nuits plus tard, sur les quais de la gare d’Austerlitz je serrais dans mes bras la femme pour qui je venais d’écrire quatre des plus belles chansons de mon répertoire. Nous nous étions rencontrés que deux fois avant cet appel.
Je suis en quête d’absolu et l’à peu près m’emmerde car je n’ai plus de temps à perdre. C’est ainsi que je chantais à Brigitte mes premières paroles d’amour.
Voici cette histoire à travers tous les autres textes que j’ai écrit pour elle.
L’appel du 6 juin
Notre histoire a commencé
Par un appel anodin.
Souviens-toi de ce matin.
Nous nous étions vus deux fois.
Je t’avais trouvée si belle.
Je pensais : Elle n’est pas pour moi.
Quinze jours et quinze nuits,
Le téléphone n’a rien compris,
Mais au jeu, il s’y est pris.
Refrain :
Rappelle-toi de ce matin,
De l’appel du six juin.
Rappelle-toi de ce jour là,
Où pour la première fois
Je t’ai serrée tout contre moi.
Notre histoire a commencé
Par un appel anodin
Souviens-toi de ce matin.
J’ai beaucoup aimé ta voix.
Comme toi, elle était si belle.
Je m’imaginais près de toi.
Quinze jours et quinze nuits,
Ce n’est pas mille et une nuits,
Mais j’avais toute la vie.
Notre histoire a commencé
Par un appel anodin
C’était un vendredi matin.
Ce beau sourire dans ta voix,
Te rendait encore plus belle.
J’ai voulu t’écrire tout ça.
Quinze jours et quinze nuits,
Ont fait naître l’envie
Que j’ai encore depuis
Je suis « accro »
Je suis « accro »
Je suis accro à ta voix.
Je suis accro à tes mots.
Je suis accro à ta vie
Et à tes points de vue.
Je suis accro à ton cœur.
Je suis accro à ton corps
Que je ne connais pas encore.
Je suis accro à tes rires.
J’ai besoin de tes délires.
J’ai tellement besoin de lire
L’amour qui est dans tes yeux.
Je suis accro à ton nom.
Je suis accro à tes « oui »
Et ta façon de les dire.
Je suis accro à ta voix
Et à travers tous tes mots,
J’arrive à me relire
Et me comprendre à la fois.
Je suis accro à ton cœur
Et c’est plus fort que moi
Je l’entends battre dans mon corps.
Je suis accro à tes rires
Je voudrais leur appartenir
Et un jour t'entendre dire
Ce que je lis dans tes yeux.
Je suis accro à ton nom
Qui sonne comme un oui
Que je n’ose pas te dire.
Je suis accro à ma vie
Depuis que j’entends ta voix.
Je n’ai plus peur de la nuit,
Même si tu es loin de moi.
Je m’endors avec tes rires.
résonnent dans mon cœur.
Dis-moi que je ne rêve pas.
En quête d’absolu
Intensité d’une émotion.
Besoin de te dire à ma façon.
Combien ce que je ressens,
Dépasse l’imagination
En faisant de ma vie,
L’étui d’un bonheur
Dont tu es l’illustration.
Je t’offrirai ma vie.
Je t’offrirai mon cœur.
Je t’offrirai jusqu’à
Mon dernier souffle
Car je meurs d’amour.
Et peu importe
Les outrages du temps.
Et peu importe nos blessures
Je veux atteindre l’inaccessible,
En quête d’absolu,
Car « l’à peu près » m’emmerde
Et je n’ai plus de temps à perdre.
Intensité d’une émotion.
Besoin de te dire à ma façon.
Combien les sentiments
Qui engendrent la passion,
Ont fait de ma vie
Le serviteur d’un bonheur
Que je t’offre sans concession.
Je t’offrirai ma vie.
Je t’offrirai mon cœur.
Je t’offrirai jusqu’à
Mon dernier souffle
Car je meurs d’amour.
Et peu importe
qui me reste de temps,
Ce qui m’importe c’est la démesure
Je veux t’offrir tous mes possibles
En quête d’absolu,
Car « l’à peu près m’emmerde »
Et je n’ai plus de temps à perdre.
Appellation incontrôlée
Je suis ton appellation incontrôlée
Grâce à toi ma fleur sauvage j’ai du bouquet.
J’ai de la cuisse depuis que je prends mon pied.
Je suis ton breuvage, ta boisson préférée.
Car il faut boire le vin quand il est tiré.
Je suis ton appellation incontrôlée.
J’en appelle à tous tes sens pour m’apprécier,
Car j’ai pris de la bouteille si tu savais.
Depuis j’écris en vers pour te courtiser
Et de mon parfum je voudrais t’enivrer.
Je suis ton appellation incontrôlée.
Incontrôlable depuis que je te connais.
J’ai du corps, mais sais-tu que le tien me plait.
Pour toi je serai gouleyant à souhait.
Corsé et délicat. Aime-moi s’il te plait.
Je suis ton appellation incontrôlée.
Et je suis sur le point d’être millésimé.
Pas besoin d’étiquette, de publicité.
Les gens ne comprennent pas qu’on puisse s’aimer,
Mais c’est en vain qu’ils pourront nous contrôler.
Envie d’elle
Je ne suis pas dans mon état naturel.
J’ai l’impression qu’il me pousse des ailes
Serais-je un ange, tout droit venu du ciel,
J’ai chaque jour un peu plus envie d’elle.
Je vais le commettre mon pêché véniel.
Ça ne me suffit plus de rêver d’elle.
Je ne suis pas dans mon état naturel.
Monsieur le curé nous a parlé du ciel.
Mais moi, j’ai pris rendez-vous avec elle.
Elle m’a dit on se rejoint au septième ciel.
J’ai fait une tarte aux pommes à la cannelle.
Je ne peux pas m’en « pêché originel »
Je ne suis pas dans mon état naturel.
Mais ce dont j’ai envie, c’est naturel.
Je veux souder notre amour à l’arc en ciel
Et me vautrer dans le sensationnel,
Car la huitième merveille du monde c’est elle
Et je meurs d’envie de vivre avec elle.
Je ne suis pas dans mon état naturel
Et j’ai tellement envie d’irrationnel.
C’est plus fort que moi, je sais que c’est elle.
Quand je la vois, il me pousse des ailes.
Regardez ! Elle c’est moi et je suis elle
Et nous séparer serait criminel.
Rondeurs, douceur
Rondeurs, douceurs, mon cœur,
Je vais faire un malheur.
Rondeurs, douceurs, mon cœur,
Amour tout en couleur.
Alors, j’écris en vers
Et même, parfois, en prose.
Pardon ! Si parfois j’ose,
Avec mon air moqueur,
Te dire ma petite fleur :
Tu es si belle éclose
Que la vie devient rose.
Rondeurs, douceurs, mon cœur,
Ma vie n’est que bonheur.
Je chante ces mots par cœur
Alors, j’écris en vers
Et sans le tien je meurs.
Cette vie qui est rose.
Pardon ! Si parfois j’ose,
Avec des mots flatteurs,
Parler la bouche en cœur
De ces gentilles choses
Que pour toi je compose.
Rondeurs, douceurs, mon cœur,
Mon regard baladeur.
Rondeurs, douceurs, mon cœur
Est rempli de lueur.
Alors, j’écris en vers
Toutes ces belles choses.
Pardon ! Si parfois j’ose
Avec mes mots d’auteur
Te fredonner mon cœur
Ce petit quelque chose
Qui fait de toi ma rose.
Rondeurs, douceurs, mon cœur,
Ton corps c’est du bonheur.
Je le connais par cœur.
Au pire c’est le meilleur.
Alors j’écris en vers
Ce que jamais tu n’oses.
Pardon ! Je sais je cause,
Je suis bonimenteur
Mais quand je dis mon cœur :
Tu es la plus belle chose,
Crois-moi petite rose.
Je suis ton quotidien
Je suis ton quotidien.
Je suis le journal intime
De tes instants coquins.
Je suis tous les matins
À portée de ta main
Et tous les soirs en prime
Je t’offre l’édition spéciale.
C’est comme ça que j’exprime
Ma vie sentimentale.
Je suis ton quotidien
Et les mots que j’exprime
Te font souvent du bien.
Je voyage chaque matin
Dans les lignes de ta main.
Lecture anti-déprime
D’une vie idéale.
Ce n’est quant même pas un crime
D’être un sentimental.
Je suis ton quotidien,
Ton bonheur légitime
Et cela te va bien.
Mais ça ennuie certains.
La critique va bon train.
Il faut bien qu’elle s’exprime,
La connerie, c’est vital
Quand on est au régime
De vie sentimentale.
Je suis ton quotidien.
Je suis le journal intime
De tes moments câlins
Et quand tu prends ton pied,
C’est en alexandrins.
Nous au moins on s’exprime.
On est sentimental.
Je comprends que ça déprime
Les gens qui ont la dalle.
Tu as un truc
Tu as un truc que les autre n'ont pas,
Quelque chose que je n’explique pas.
Il n’y a vraiment qu’au cinéma
Qu’on peut ressentir ça.
C’est peut-être le regard
Que tu poses sur moi,
Où l’image que j’ai de toi,
Où les deux à la fois.
Mais tout ça n’a pas d’importance.
Il y a parfois des évidences.
Je ne sais pas si ça a du sens,
Mais mon Dieu comme c’est intense.
J’avais rangé dans un placard,
Un sentiment qui ne me servait pas
Et depuis ce temps là,
Je ne croyais plus en moi.
Un jour tu es passée par là
Sur un chemin que je ne connaissais pas.
Mais le hasard, moi, je n’y crois pas.
C’est la vie qui a voulu ça.
On a beau se regarder dans un miroir,
Il y a des choses qu’on ne voit pas,
Mais qu’un autre que soi
Découvre dès la première fois.
Tu me donnes de l’importance.
Je suis devenu une évidence.
Grâce à toi, ma vie a un sens.
Mon Dieu comme c’est intense.
Je n’ai plus peur du soir,
Demain le jour se lèvera
Et tu seras là, là devant moi.
Je n’aurai plus qu’à tendre les bras.
T’as un truc que les autres n’ont pas
J’ai encore le trac car je ne connais pas
Mais je me suis promis que cette fois,
J’ouvrirai tout grand mes bras.
Il n’est jamais trop tard.
J’ai connu le froid,
Même la chaleur, ça va de soi.
Mais pas la chaleur d’un « toi »
Ne change rien, reste comme ça,
Même ce que tu n’aimes pas en toi.
C’est à tes rides que je vois
Toutes tes peines, toutes tes joies.
La beauté vient sur le tard,
Mais on ne s’en aperçoit
Que lorsqu’on a compris
Ce que l’on faisait ici bas.
Flagrant « des lits »
Moi, je vais te prendre en flagrant « des lits »
Où peut-être ailleurs si le cœur t’en dit.
Si le cœur n’y est pas, on fera sans lui.
Le reste du corps n’écoute que lui.
Refrain :
Nous toutes les nuits risquant d’être pris
En flagrant « des lits », on goûte à la vie.
Moi, je vais te prendre en flagrant « des lits »
Surtout n’est pas peur, il n’y a pas délit.
Surtout ne croit pas tout ce qu’on te dit.
N’aie pas de remord à aimer la vie.
Moi, je vais te prendre en flagrant « des lits »
Et c’est bien meilleur pris au saut du lit.
Quelque soit l’endroit, quelque soit l’envie,
Ecoute ton corps, il a tout compris
Moi, je vais te prendre en flagrant « des lits »
Où peut-être ailleurs, qu’est ce que tu en dis.
Peut-être ce train là, dans un wagon lit,
Sera le décor d’une nouvelle nuit.
Moi, je vais te prendre en flagrant « des lits »
Il faut être acteur de nos propres envies
Peut importe l’endroit, l’envers, je te dis,
Parlant du décor, est parfois joli.
Je te tutoie
J’te tutoie, toi tu m’tues
C’est comme ça quand t’es nue.
Dévêtue, J’te veux toi.
Ingénue, pourquoi pas.
J’te tutoie, que veux-tu,
Quand j’te vois ainsi nue.
T’insinue qu’t’es à moi.
De retenue tu n’as pas.
J’suis à toi que veux-tu ?
C’est comme ça, j’suis ému.
Bienvenue près de moi,
Toute nue pourquoi pas.
J’suis comme ça le sais-tu,
J’t’aime comme ça quand t’es nue
Dévêtue j’te veux-toi
Ta tenue est sympa.
Je te tutoie que veux-tu.
Mon émoi est à nu.
Dévêtue comme toi.
Toi si nue, c’est comme ça.
J’te tutoie, toi tu m’tues
Reste comme ça ainsi nue.
En vertu de qu’elle loi
Ta tenue n’plairait pas.
Ce petit bourrelet
Ce petit bout, ce petit bout,
Qu’est ce qu’il est beau ce petit bout.
Ce petit bourrelet est beau
Mais qui a dit que c’était laid.
Ce petit bout, ce petit bout,
Il est tout rond, il est tout doux.
Pour rien au monde j’en changerai.
Je l’aime tant si vous saviez.
Je les préfère aux osselets.
Un petit bourrelet c’est beau
Quand il n’y a que les os c’est laid.
Je préfère trop que pas assez.
Ce petit bout, ce petit bout,
Ce petit bourrelet tout doux
Est aussi bon qu’un croissant chaud
Le matin avec son café.
Ce petit bout, ce petit bout,
Lorsqu’il me donne rendez-vous
Est le plus beau des bourrelets
Et rien ne sert de résister.
Je préfère un corps potelé
Que celui dont on voit les os.
C’est comme un bon bol de café
Il sait vous tenir éveillé.
Ce petit bout, ce petit bout
Ce petit bourrelet est chou
Il est si beau. Il est si chaud
Que même en hiver c’est l’été.
Ce petit bout, ce petit bout,
Ce petit bourrelet si beau,
A le chic de me redonner
Le désir de m’abandonner
Mieux vaut faire envie que pitié.
Un petit bourrelet c’est beau.
Et n’en déplaise aux couturiers,
Le cousu main, je m’y connais
Je te propose
Moi, j’te propose une petite pause.
Regarde ta vie c’est l’overdose.
Moi, j’te propose, faudrait qu’tu oses
Un coin de vie un peu plus rose.
Bien sûr ici c’est loin d’Paris.
L’air pur d’ici, ça sent l’ennui.
C’est ce qu’un jour ton cœur m’a dit
Mais je t’avoue qu’J’n’ai rien compris.
Et si chez toi coule la Seine
L’pont Mirabeau me fait d’la peine.
À Blois en Vienne je monte sur scène
Et le bonheur coule dans mes veines.
Grâce à cet air de Liber’thés
Qui sent l’eau d’vie et le café,
Les vieux bouquins qu’on a feuilletés
Je crève d’envie de te chanter.
Moi, j’te propose une petite pause.
Regarde ta vie c’est l’overdose.
Moi, j’te propose, faudrait qu’tu oses
Un coin de vie un peu plus rose.
Bien sûr ici, c’n’est pas Paris
Mais prés d’la Loire il y a ma vie
Et il y a toi quand t’es ici
Un cours instant je fais l’pari .
Toi à Paris et moi sur scène,
Je chante pour toi ma Parisienne,
En espérant que ce jour vienne
Où ma vie sera comme à la scène.
Cassandre avait vingt ans à peine,
Tandis qu’Ronsard avait d’la peine.
Tout près d’la Loire était la scène,
Comme cette histoire qui est la mienne.
Moi, j’te propose une petite pause
Regarde ta vie c’est l’overdose.
Moi j’te propose ma toute mignonne
D’aller un jour voir si la rose.
Ma lécheuse de vitrine
Ma lécheuse de vitrines,
Ma beauté, ma divine,
Je te sens, j’te devine.
T’as besoin d’aventure.
Planquez les devantures !
C’est quand la fermeture,
J’crains fort pour mes chaussures.
Ma lécheuse de vitrines,
Ma star de magazine,
Qu’est-ce que t’emmagasine
Comm’ robes, comm’ ceintures,
Sans compter les chaussures
Les soutifs très nature.
J’aim’ tes seins je t’assure.
REFRAIN:
Je sais tu n’m’en veux pas
Pour cette caricature.
Bon sang ces courbatures !
C’est quand la fermeture ?
Ma lécheuse de vitrines,
Tes deux yeux s’illuminent.
Attitude féminine,
Mais c’est dans ta nature.
D’aventure en d’vanture
J’connais la procédure
Pour les achats futurs.
Ma lécheuse de vitrines,
Tu lis les magazines
Et déjà j’t’imagine
Essayant les chaussures.
Avez-vous ma pointure ?
C’est toute une aventure.
Ça fait une heure qu’ça dure.
Ma lécheuse de vitrines
Ta dose d’adrénaline
C’est de faire les vitrines.
C’est plus fort que nature,
Tu adores l’aventure.
Moi pour faire bonne figure
J’vais user mes chaussures.
Ma lécheuse de vitrines,
Si parfois on piétine,
Tu n’manques pas de vitamines
Et quand tu changes d’allure,
C’est pour une devanture
Qui sent bon l’aventure
Ou un achat futur.
Un gâteau de « sa voix »
Je voudrais faire un gâteau de sa voix.
Je voudrais me délecter de tous ses mots
Et je voudrais tant boire toutes ses paroles
Jusqu’à m’enivrer pour être drôle.
Refrain :
Devant elle je suis baba
Je ferai la route du rhum.
Ensemble on mettra les voiles,
Pour découvrir d’autres arômes.
Je voudrais faire un gâteau de sa voix
Et être la cerise de ce gâteau
Car je voudrais que la vie soit plus folle.
Quand elle me dit les mots, moi, je m’envole.
Je voudrais faire un gâteau de sa voix
Pour déposer sur mes lèvres tous ses mots,
Surtout quand ses mots n’ont qu’une parole,
En me promettant d’être bien dans mes groles.
Je voudrais faire un gâteau de sa voix.
Je voudrais me nourrir de tous ses mots
Car je suis gourmand de ses paroles.
Je suis contre les régimes, ce n’est pas drôle.
Un petit rien du tout
Un petit rien du tout,
C’est mieux que rien du tout.
Faut prendr’ les choses comme ça,
L’bonheur ça vient, ça va.
Un petit rien du tout,
Oui ! C’est déjà beaucoup.
Un petit rien crois-moi,
C’est mieux qu’deux tu l’auras.
J’veux un p’tit rien du tout,
J’n’ai pas besoin de tout.
J’ai juste besoin de toi,
Tout l’reste je n’en veux pas
Donn’ moi un rien du tout,
Le cœur c’est ton atout.
Si l’mien est maladroit,
Dis-toi qu’c’n’est rien du tout.
Quand ça n’va pas du tout,
Un petit rien du tout,
Un petit rien de moi,
Ce n’est rien que pour toi.
Un petit rien du tout,
Ce n’est pas mal du tout,
Ce n’est rien d’autr’ que ça :
L’amour que j’ai pour toi.
Madame la maîtresse
Vous avez la tête bien faite,
Le reste du corps n’est pas de reste
Et pourtant vous n’êtes pas parfaite.
Heureusement, car je m’ennuierais,
C'est manifeste.
Vous avez de la classe
Et je suis bon élève.
J’écrirais sur le tableau noir,
Le récit de mes nuits blanches,
Où je pense à vous
Madame la Maîtresse
Tout au fond de la classe,
Je bâtirais avec mes rêves
Les plus belles des histoires
Et pour avoir la chance
D’un autre rendez-vous,
Je redoublerais de tendresse.
C’est ainsi que nombre d’enfants
Qu’on disait mauvais élèves
Sont devenus, en redoublant,
Les meilleurs des amants.
Enfants ils faisaient le pitre
Et ils n’écoutaient en classe
Que leur petit cœur.
En écrivant sur leur pupitre,
De belles histoires d’amours,
En quelques chapitres.