Poésie autour d'un "vers"
Lorsque les mots se mettent autour d’un « vers », l’atmosphère est à la convivialité. La poésie, c’est un langage, c’est un partage, plus encore,c’est un choix de vie. Avec les mots, chacun peut donner libre cours à son imagination. Ainsi, je rêve d’un monde à l’envers dont je suis le seul à connaître l’endroit. Cet univers est fait de jeux de mots, de « je » de moi, mais je parle aussi de nous, de vous et d’eux et même de ceux qui ne sont qu’un. Ceux qui frisent « l’anormal » me prennent parfois pour un « dingue » mais je m’en fous car je « m’a MUSE » comme un fou.
Le temps d’un "vers"
Sur un coin de nappe,
J’ai griffonné des mots
Avant qu’ils ne s’échappent.
Entre assiettes et couverts
J’ai déposé quelques vers,
Tant et si bien
Que j’en ai oublié
Le boire et le manger.
Il était midi
Et les aiguilles de l’horloge
À qui rien n’échappe,
Ont fait une pose
Afin que je puisse à l’heure
Me restaurer.
Puis j’ai levé mon verre
À la santé des poètes
Du monde entier
Et j’ai chanté à tue-tête
Au rythme du balancier
Qui avait redémarré.
La rue Feydeau
Je me promenais dans la rue Feydeau.
Dans un bar, un verre de vin à la main,
J’ai terminé ce soir là ma journée.
J’avais froid, besoin de me réchauffer.
Accoudé sur le comptoir, j’ai pensé
À Pierre, Paul et Marie qui me disaient
Qu’un beau jour, enfin, la roue tournerait.
Je me promenais dans la rue Feydeau.
Au chaud, dans ce bar à visage humain,
Quelques larmes de mes yeux ont coulé.
C’est idiot mais ça fait du bien de pleurer.
Je ne pleurais pas sur les peines du passé
Mais une émotion, il faut la respecter
Et quand elle vient, il faut laisser couler
Comme coule la « scène » à laquelle vous assistez.
Je me promenais dans la rue Feydeau.
Hier je recherchais le bonheur en vain.
Il était présent, où j’étais fourré ?
J’étais le roi des rendez-vous ratés.
Le temps qui passe, il faut l’apprivoiser.
Si le futur on ne peut pas s’en passer,
Le présent est chose à renouveler.
Je me promenais dans la rue Feydeau.
Il y a des noms comme ça que je retiens.
C’est comme Pierre, Paul et Marie qui disaient
Prends la vie comme elle vient, laisse-toi porter.
Accoudé sur le comptoir j’ai pensé
Que le bonheur c’est comme un bon café,
C’est à chacun d’y mettre ce qui lui plait
Pour qu’enfin le destin puisse nous guider.
Un « vers » d’eau de vie
La poésie est un domaine
Où le bonheur se promène.
Ceux qui vivent là sont heureux.
Pendant qu’ils prennent un « vers » ou deux,
Ceux qui aiment les mots de la « faim »
Se régalent d’un alexandrin.
D’autres écrivent des poèmes
Et parfois s échangent des : « je t’aime ».
Là-bas, la vie est toute rose
C’est pour ça qu’on l’écrit en « vers »
Allez ! Un dernier pour la route
Un « vers » d’eau de vie que je goûte
Pour vous dire ces mots que je n’ose,
Vous qui êtes d’un autre univers.
Vous êtes habités par le doute ?
Faites comme moi, changez de route,
Venez gouter à autre chose
Ne serait-ce que le temps d’un « vers ».